Le dernier homme bon / A.J. Kazinski
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Autant l'écrire de suite : "Le dernier homme bon" m'a déçu. Ce thriller écolo-ésotérique traduit du danois par Frédéric Fourreau démarrait pourtant sur les chapeaux de roue... L'histoire qui s'appuie sur une légende juive, celle des 36 Justes, en quelques mots : Un tueur en série liquide un à un des victimes qui semblent être prise au hasard à travers le monde. A chaque meurtre, les victimes arborent sur le dos d'étranges marques ressemblant à un tatouage. Un policier vénitien commence à s'intéresser à l'affaire, et contourne sa hiérarchie pour démarrer une enquête. Il découvre que le tueur s'intéresse à des hommes et des femmes oeuvrant pour le Bien. Mais qu'est-ce que le Bien ? Plus au nord, un autre policier, Niels Bentzon, négociateur au sein de la police de Copenhague est chargé par son supérieur à son tour de repérer des personnes "bonnes" afin d'éviter qu'elle ne se transforme en victime potentielle du tueur... A priori, l'intrigue ne me paraissait pas passionnante, la notion d'homme "bon" me semblant un peu vague, mais je décidais de me plonger voilà quelques semaines dans la lecture de ce thriller signé A.J. Kazinski (un pseudo derrière lequel se dissimulent -à peine- Anders Ronnow Klarlund et Jacob Weinreich). J'ai vraiment dévoré les 300 premières pages bien écrites, avec une intrigue rebondissant sans cesse d'un bout à l'autre de l'Europe, et puis... Et puis, pas grand chose. J'ai refermé ce livre en me disant que je n'avais rien compris. J'ai donc décidé de reprendre les 40 dernières pages... Mais je suis arrivé au même résultat. Je n'ai pas compris le dernier tiers du livre, et je suis passé complètement à côté de la révélation finale qui m'a semblé faire "psssschittt" pour reprendre le bon mot d'un personnage public. Peut-être aurez-vous un autre avis ? N'hésitez pas à réagir sur cette page et à faire des commentaires...
Frédérick Rapilly
THRILLER. Le Dernier Homme Bon (Editions JC Lattès) de A.J. Kazinski